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Un bien immobilier estimé au juste prix se vend rapidement et ne reste que quelques jours ou semaines sur le marché. En revanche, dès que l’appartement ou la maison convoités sont en vente depuis plusieurs mois, la marge de négociation est réelle.
La marge de négociation immobilière liée au bien
Tout d’abord, il est essentiel de préciser qu’il n’existe pas de règle absolue en matière de négociation commerciale pour l’achat d’un logement. Certains se vendront au prix demandé en quelques instants, tandis que d’autres subiront une baisse de prix de 5 % à 40 %. Certains critères permettent de négocier les tarifs affichés par le vendeur ou l’agence immobilière, et le temps de mise sur le marché en est le premier révélateur. Si un bien ne se vend pas, cela signifie qu’il est surestimé au regard des prestations qu’il propose.
Ainsi, l’acheteur potentiel peut se permettre de négocier sereinement le bien immobilier dans les cas suivants : il y a nécessité de faire des travaux pour l’habiter, le logement est énergivore avec un diagnostic de catégorie D ou supérieure, les charges de copropriété sont élevées, l’environnement du bien n’est pas optimum, le prix est manifestement élevé en comparaison des biens vendus sur le secteur. De façon générale, la marge de négociation peut être grande avec une vente de particulier à particulier, et plus restreinte par le biais d’une agence, qui n’a pas d’intérêt à s’embarrasser avec un bien surcoté.
La marge de négociation immobilière liée au contexte
Le contexte du marché immobilier est marqué par le jeu de l’offre et de la demande. Par exemple, une ville peut perdre de son attrait en raison de la perte d’une entreprise pourvoyeuse d’un grand nombre d’emplois, alors qu’un village peut attirer les foules grâce à la construction d’un pôle industriel et commercial. Mais plus important encore et applicable à tout le territoire français et international, le prix de vente d’un bien dépend grandement de l’enveloppe dont dispose l’acheteur. Cette dernière est, sauf exceptions, étroitement liée au taux d’intérêt des crédits immobiliers.
Schématiquement, lorsque les taux de crédit sont élevés, le marché immobilier a tendance à baisser. Au contraire, lorsque les taux de crédit sont bas, le marché immobilier à tendance à augmenter. En d’autres termes, une maison bien entretenue achetée il y a 10 ans à 200 000 euros, peut se revendre 10 % à 20 % de plus si les taux d’intérêt bancaires sont en baisse d’1 à 2 points. Dans le même ordre d’idées, la facilité d’accès à l’emprunt ou au contraire le durcissement bancaire peuvent expliquer une hausse ou une diminution des transactions immobilières.
La marge à négocier avec la banque pour acheter le bien immobilier
Après avoir négocié le montant intrinsèque du bien immobilier, l’acheteur dispose encore d’une marge de manœuvre en sollicitant son emprunt immobilier. Passer par un courtier expert du crédit immobilier, comme AFR financement, permet d’augmenter le budget de son acquisition sans augmenter le montant des mensualités de son prêt immobilier.
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