Comment obtenir un crédit pour racheter une entreprise ?

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Le rachat d’une entreprise nécessite très souvent de recourir à un financement par crédit, un investissement qui passe par le dépôt d’une demande de prêt professionnel.

 

Rachat d’entreprise : une opportunité ?

Différentes raisons peuvent entrainer le besoin de racheter une entreprise, que ce soit pour se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat en ayant un actif déjà présent, ou que ce soit pour gagner des parts de marché en rachetant une société concurrence, voir un fournisseur. Il y a différentes opportunités qui peuvent se présenter mais il convient de bien étudier la question avant de se lancer. Il faut tout d’abord évaluer le chiffre d’affaires de la société, le nombre de collaborateurs présents, la rentabilité ainsi que les contrats en place avec les fournisseurs, les clients, les banques. Il faut également pouvoir évaluer le potentiel de l’entreprise, ses actifs, ses passifs.

Si avoir un œil sur le potentiel de développement et de rentabilité permet de se projeter plus facilement, il faut aussi tenir des inconvénients de ce type de projet. Le montant du rachat est-il cohérent vis-à-vis du marché ? Quelles sont les raisons de cette revente ? Quel est l’avis de l’expert-comptable sur la situation financière de l’entreprise. Tout cela va permettre de chiffrer rapidement le montant nécessaire au rachat de l’entreprise et s’assurer que le prix de vente proposé par le cédant est cohérent vis-à-vis du marché.

 

Quelles garanties pour obtenir un prêt bancaire ?

Aucun investisseur, que ce soit à titre privé ou bancaire, n’acceptera de suivre un entrepreneur sans un minimum de visibilité sur le rachat d’une entreprise. Il est important de présenter des garanties car les banques vont généralement couvrir 70% de la somme demandée pour le rachat de l’entreprise. Le reste devra être complété par des aides, un apport personnel ou la trésorerie d’une entreprise déjà existante. Il faut donc procéder à un montage financier solide, qui puisse concrétiser ce projet de reprise, en tenant compte de la nécessité de racheter le fonds de commerce (s’il y en a un) ainsi que les parts sociales.

Côté garantie, les banques vont souvent exiger une caution, qui peut être une caution solidaire (garantie mise en place sur le patrimoine du dirigeant) ou une caution mutuelle, proposée par un organisme de cautionnement. A noter que certains établissements de crédits peuvent proposer du nantissement (sur un fond de commerce, sur des titres de la société…) afin d’accorder les fonds nécessaires au rachat de l’entreprise. À noter que certains repreneurs peuvent profiter d’aides et de subventions (nationales ou régionales) pour faciliter la reprise d’une entreprise existante.