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Le secret du bon fonctionnement d’une entreprise réside en partie dans sa trésorerie, il est important de disposer d’une trésorerie suffisante pour assurer l’activité et anticiper les dépenses imprévues. Explications sur les moyens de financement de la trésorerie.
Le rôle de la trésorerie dans une entreprise
La trésorerie se constitue tout simplement de l’argent disponible au sein d’une entreprise, que ce soit dans une caisse ou sur les comptes bancaires. Cet argent est indispensable pour assurer le bon fonctionnement de l’activité, il permet de ventiler les entrées et sorties d’argent dans l’entreprise, un flux nécessaire pour la bonne circulation de l’argent. Le rôle de la trésorerie est d’assurer l’équilibre financier au sein de l’organisation, la somme doit être suffisante pour couvrir le besoin en fonds de roulement, un indicateur essentiel de la santé d’une entreprise.
Les grandes structures intègrent généralement des trésoreries, ce sont des collaborateurs spécialisés dans la gestion mais aussi et surtout l’optimisation de la trésorerie. L’idée étant d’assurer la gestion des liquidités mais aussi des risques financiers. Dans les plus petites structures, ce sont généralement les gérants, dirigeants, épaulés de comptables qui vont assurer la gestion de la trésorerie. Si cette dernière n’est pas suffisante, il est possible de recourir à des solutions de financement.
Les solutions de financement de la trésorerie
Le crédit de trésorerie
La plupart des banques et des établissements financiers proposent des crédits de trésorerie à court terme, il s’agit de souscrire à un emprunt bancaire sur une courte durée, cette somme va permettre de renflouer rapidement les caisses de l’entreprise. Les durées sont généralement inférieures à 12 mois et les taux plus attractifs qu’un découvert bancaire, cela est donc moins coûteux. Qui plus est, les conditions peuvent être négociées avec la banque, surtout lorsque cette dernière accompagne l’entreprise depuis plusieurs années.
L’affacturage
Déjà évoqué dans un dossier sur l’affacturage, cette méthode consiste à céder des créances de clients à un établissement financier (factor) qui va se charger de récupérer les sommes dues. Le factor procède ensuite au remboursement des factures dès lors que le fond de garantie est constitué, cela permet ainsi de récupérer rapidement des liquidités. L’établissement financier se charge de toutes les démarches, ce qui permet à l’entreprise de se concentrer sur son activité.
La cession de créances
Souvent confondue avec l’affacturage, la cession de créances (loi Dailly) prend la forme d’une avance de trésorerie. La banque verse le montant de la facture en attente de règlement, puis l’entreprise remboursera la banque lorsque le client aura réglé sa dette. La gestion de la créance est en revanche à la charge de l’entreprise et en cas de non-règlement, l’entreprise devra tout de même rembourser la somme.
Le découvert bancaire
Toute entreprise dispose généralement d’une autorisation de découvert, c’est un plafond que l’entreprise ne doit pas dépasser sous peine d’être facturée d’agios (intérêts). Simplement, l’entreprise peut puiser dans le découvert bancaire pour pallier un manque de trésorerie, le coût est très souvent plus important qu’un emprunt bancaire et cela peut dégrader la note financière de l’entreprise. A envisager sous certaines conditions.
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