Peut-on obtenir un prêt immobilier en étant à deux ?

Emprunter à deux permet d’obtenir plus facilement son emprunt immobilier, à condition bien évidemment de respecter les conditions des banques.

 

Les conditions pour emprunter à deux

Emprunter à deux est généralement plus facile car les emprunteurs peuvent cumuler leurs revenus afin de demander un montant plus important auprès des banques. Il faut bien évidemment disposer d’une situation correspondant aux exigences des banques. On parle premièrement du statut des deux emprunteurs (emprunt principal et co-emprunteur), il est nécessaire de présenter au minimum un CDI chacun pour que la prise en compte des revenus soit intégrale. Une pension de retraite, un statut de fonctionnaire titulaire sera également pris en compte comme un CDI. Pour les professions libérales et les statuts de travailleurs non salarié, une étude des bilans sera nécessaire.

Globalement, il faut disposer d’un contrat de travail pérenne, de revenus réguliers mais aussi d’une capacité à emprunter suffisante, cela est étudié lors d’une demande de prêt immobilier, tout comme le reste pour vivre. Ces éléments sont estimés à partir des fiches de salaires et des relevés de comptes, des documents systématiquement exigées pour procéder à une estimation de faisabilité du financement. Il sera également demandé aux emprunteurs de préciser leur situation, à savoir mariés, pacsés, en concubinage ou tout simplement sans lien particulier.

 

Le principe de la solidarité de la dette

Mise à part pour les couples mariés ou pacsés ayant opté pour le régime de la séparation des biens, tous les emprunteurs qui empruntent à deux vont devoir respecter le principe de la solidarité de la dette. C’est une clause dans le contrat de prêt immobilier qui stipule que lorsque l’un des deux emprunteurs ne peut plus assumer le remboursement de la dette, c’est l’autre qui devra continuer à rembourser intégralement les sommes dues. Les deux emprunteurs qui contractent ensemble la dette devront donc la rembourser à deux, il faut donc bien avoir connaissance de son régime matrimonial et des conséquences.

Cela peut légèrement différer sous le régime de l’indivision, ce dernier permet de définir une participation financière qui peut être de 50-50 entre les deux emprunteurs ou alors répartie de façon inégale, suivant la part supportée par l’un ou l’autre des emprunteurs (exemple 70-30, 60-40…). Cette particularité est généralement précisée dans l’acte de vente. Ces éléments sont à connaître pour les emprunteurs, notamment en cas de possible séparation, que ce soit dans le cadre d’une rupture de PACS, d’un divorce ou d’une séparation classique.