Temps estimé de lecture : 2 min
L’obtention d’un prêt professionnel peut permettre de financer une création d’activité ou des investissements, voire même un besoin de trésorerie, une étape importante pour un professionnel libéral.
Professions libérales : un besoin de financement
La profession libérale est un statut constituée d’une multitude de métiers différents, il s’agit souvent d’experts ou de techniciens dans leur domaine, nécessitant des compétences et des aptitudes particulières. Avocats, infirmiers, médecine, consultants, ces métiers nécessitent souvent le recours au prêt professionnel, un crédit pouvant aussi bien être destiné à accompagner une création d’activité tout comme un professionnel déjà existant. Il s’agit d’un prêt à la consommation, dont la durée ne va généralement pas excéder 7 ans et qui va nécessiter quelques garanties de la part du souscripteur.
Ce prêt peut être utilisé dans le cadre d’une création d’activité, il faudra alors fournir un prévisionnel validé par un cabinet comptable et apporter des informations claires sur l’activité créée, notamment un business plan pour convaincre le banquier. Pour une entreprise déjà existante, les banques exigent en général les deux derniers bilans, qui vont permettre de vérifier l’excédent brut d’exploitation (EBE), un indicateur financier très important pour vérifier la solvabilité de l’entreprise. Trésorerie, achat de matériel, investissement, l’utilisation des fonds peut varier d’un professionnel libéral à un autre.
Répondre aux conditions de prêt des banques
Le prêt professionnel accordé par les banques ne couvrira jamais 100% du besoin de financement, les établissements bancaires vont généralement couvrir entre 70% et 80% du besoin, le reste étant à la charge du professionnel libéral, soit par le biais d’une trésorerie dans l’entreprise, soit par le biais de fonds propres. Une garantie sera exigée de la part du demandeur, elle peut prendre la forme d’une caution personnelle simple (l’emprunteur rembourse en priorité, la banque se tourne ensuite vers la caution) ou d’une caution solidaire (la banque peut s’adresser vers les deux en même temps). Il est aussi possible de recourir à une caution professionnelle, ou également appelé caution mutuelle.
La banque étudie systématiquement le dossier du professionnel uniquement s’il est complet. L’idée est de pouvoir se faire une idée précise de la situation financière de l’entreprise en abordant des points précis comme sa capacité d’autofinancement, sa capacité à emprunter ainsi que son endettement actuel. L’appréciation du dossier va permettre d’évaluer le risque du prêt professionnel, et d’informer l’emprunteur des conditions de remboursement le cas échéant.
Se faire accompagner par un courtier
La constitution du dossier, sa présentation en banque et surtout son argumentation sont des points importants, qui vont nécessiter de bien connaître les rouages des mécanismes financiers professionnels mais aussi d’avoir de bonnes relations avec les établissements financeurs. C’est pour cette raison que l’accompagnement d’un courtier peut être un réel atout pour maximiser ses chances d’obtenir un emprunt bancaire. En tenant compte de la situation de l’entreprise et en proposant une approche comparative, le courtier pourra maximiser les chances d’obtenir un prêt professionnel pour son client, en situation de profession libérale. La demande de simulation se fait gratuitement et sans engagement.
Un expert du financement pro vous répond
4,9 clients sur 5 satisfaits
Prêt professionnel, taux de crédit, simulation de prêt, vous pouvez souffler, on va rugiiiir pour votre projet !